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Un essai de comportement de clones de Sauvignon a été mis en place sur le domaine expérimental d’Agroscope RAC Changins à Nyon (VD). Cinq clones de Sauvignon blanc (159, 241, 316, 317 et 378) et un clone de Sauvignon gris (917), tous inscrits au Catalogue français, ont été expérimentés. L’étude n’a pas permis de mettre en évidence d’importantes différences entre les clones étudiés, mis à part pour le poids des grappes et des baies et pour l’acidité du moût. Cette dernière a été la plus basse pour les clones 241, 378 et 917.

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Les vins doux suisses sont traditionnellement élaborés à partir de vendanges tardives. Toutefois, la réussite de ce processus dépend fortement des conditions météorologiques. Trois autres procédés ont été testés sur du Pinot gris pendant trois années et comparés à la vendange tardive: la concentration partielle du moût par évaporation, la cryoextraction et le passerillage hors souche réalisé à diverses températures. Le nombre de bactéries acétiques et lactiques dans le raisin est le plus faible dans les variantes vendanges tardives et passerillage hors souche à température élevée. La teneur en acide malique des baies soumises au passerillage hors souche varie en fonction de la température. La concentration partielle du moût donne les vins les plus acides, les plus riches en acidité volatile et les plus pauvres en anhydride sulfureux. Le passerillage hors souche, réalisé dans des conditions de température appropriées, donne des vins de qualité équivalente à ceux issus de vendanges tardives. La combinaison des vendanges tardives avec la cryosélection donne également des résultats gustatifs intéressants.

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La variété d’hysope officinale «Perlay» a été sélectionnée en Valais par Agroscope RAC Changins. Testée avec succès dans des petites cultures de montagne, elle est aujourd’hui cultivée sur de plus importantes surfaces en Suisse. Cette variété est issue de l’hybridation de deux sous-espèces d’hysope: Hyssopus officinalis officinalis L. provenant de Hongrie et H. officinalis canescens (DC.) Nyman du Valais. La variété Perlay se caractérise par un port érigé homogène, une productivité moyenne de 6-7 t/ha de matière sèche dès la 2e année de culture et par une teneur en huile essentielle de 0,8 à 1,3%, principalement composée de pinocamphone (40-60%), d’isopinocamphone (20-30%) et de ß-pinène (4-15%). Cette variété se distingue aussi par une bonne rusticité et une faible sensibilité à la sclérotiniose.

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L’anthracnose de la guimauve (Althæa officinalis), causée par le champignon Colletotrichum malvarum, provoque des dégâts considérables dans les champs de guimauve depuis quelques années. Ce pathogène se limite à un cercle de plantes hôtes composé de Malvacées et a été décrit pour la première fois sur la rose trémière (Althæa rosea), une espèce proche de la guimauve. Il a été détecté sur des graines issues d’une plante de guimauve malade. En revanche, dans les lots de variétés de guimauve testés, aucune graine visiblement malade n’a été observée. Malgré l’absence apparente de C. malvarum dans les lots testés, plusieurs indices font supposer que l’anthracnose s’est bel et bien propagée par la semence. L’assainissement de cette dernière se révèle donc une priorité pour lutter contre la maladie.

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E-Mail: vincent.michel@agroscope.admin.ch

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Deux techniques d’analyse moléculaires, RAPD (Random Amplified Polymorphic DNA) et AFLP (Amplified Fragment Length Polymorphism), ont été utilisées pour rechercher des marqueurs spécifiques permettant d’identifier génétiquement des variétés de châtaignier suisses. 98 et 222 bandes polymorphes ont été amplifiées par RAPD et AFLP en utilisant respectivement douze et quatre amorces.
Les analyses de groupement et en coordonnées principales avec les deux marqueurs ont permis la séparation des variétés fruitières et des rejets de taillis. La détermination univoque des différentes variétés n’a en revanche pas été possible.
Les résultats moléculaires de deux marqueurs sont comparables. Une corrélation significative (r = 0,78) a été établie entre les deux données RAPD et AFLP.

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De 1999 à 2003, un essai de défeuillage de la zone des grappes a été réalisé à fin juillet (début véraison) sur le domaine expérimental d’Agroscope RAC Changins à Gudo (Tessin), avec le cépage Merlot. Deux variantes, avec et sans défeuillage, ont été comparées sur deux systèmes de conduite (espalier en Guyot simple et double). Les contrôles ont été faits au niveau agronomique, analytique et organoleptique. Des vinifications comparatives ont été réalisées pour chacune des années d’essai. Avec des rendements identiques, la teneur en sucre des moûts n’a pas été influencée par le défeuillage. Dans les variantes défeuillées, le pH tendait à être plus élevé et les acidités totale et malique des moûts plus basses. Au niveau de l’analyse des vins en bouteilles, les polyphénols totaux, les anthocyanes et l’intensité de la couleur ont été systématiquement plus élevés dans les variantes défeuillées. Les vins des variantes défeuillées ont été légèrement préférés à la dégustation, avec des différences marquées en 1999, 2002 et 2003.

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E-Mail: francois.murisier@acw.admin.ch

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L’influence de la date de vendange sur la qualité des moûts et des vins de cépage Garanoir a été étudiée de 1999 à 2002 sur le domaine expérimental d’Agroscope RAC Changins à Nyon (VD). L’essai a comparé deux vendanges: l’une effectuée lorsque l’indice réfractométrique des raisins atteignait 88 à 90 °Oe et l’autre différée de deux à trois semaines, soit une dizaine de jours après la récolte du Gamay. Les moûts issus de la vendange tardive ont présenté de plus faibles teneurs en acide tartrique. Comme avec le Gamaret, la vendange tardive a produit des vins plus colorés et plus riches en polyphénols, qui ont été préférés en dégustation. Ils se sont surtout distingués par une meilleure structure en bouche et une meilleure qualité des tannins.

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E-Mail: jean-laurent.spring@agroscope.admin.ch

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Afin d’évaluer la solution nutritive recommandée pour le poivron en culture hors sol avec recyclage complet, deux essais ont été conduits en serre en 2002 et 2003. Les équilibres ioniques recommandés ont été ajustés en cours de culture, en fonction de la valeur nutritive de l’eau du réseau et des résultats d’analyses des solutions recyclées. L’analyse de la composition minérale des plantes a montré que les quantités d’éléments consommées par le poivron ne correspondaient pas à celles de la solution nutritive recommandée. Les déséquilibres concernaient les éléments P, K, Ca et Mg. En diminuant la concentration en P à 1,1 mmol/l et en Ca à 2,2 mmol/l et en augmentant la concentration en K et en Mg à respectivement 12,5 et 1,3 mmol/l, la composition de la solution nutritive se conforme aux quantités consommées par les plantes et s’adapte mieux au recyclage complet.

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