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La lutte contre la tordeuse de la pelure capua (Adoxophyes orana) s'est récemment soldée par un échec dans deux vergers du bassin lémanique, à Etoy et à Aigle. Des tests biologiques ont été réalisés en élevant sur des feuilles trempées dans différentes concentrations d'insecticides des larves néonates issues des souches prélevées dans ces vergers. Par rapport à des souches de référence, ces deux populations ont développé une résistance d'un facteur de 5 à 100 aux benzoylurées (hexaflumuron et lufénuron) et aux benzhydrazides (tébufénozide et méthoxyfénozide). La résistance n'affecte pas pour l'instant les insecticides neurotoxiques indoxacarbe, spinosad et chlorpyrifos-méthyl. La vitesse de développement des souches résistantes semble être ralentie, ce qui retarde le déroulement du vol des papillons et pourrait permettre à l'avenir de détecter de nouveaux foyers de résistance.

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Adresse : Université de Genève, Département de physique appliquée

Douze variétés de tomates anciennes (non hybrides) appartenant à différents types de fruits ont été comparées avec cinq variétés améliorées (hybrides F1) sous un abri léger froid.
Cette étude, menée au Centre des Fougères d’Agroscope RAC Changins à Conthey, renseigne sur les aspects agronomiques et qualitatifs de ces différentes variétés cultivées en plants non greffés. Les résultats d’analyse et de dégustation des fruits ont mis en évidence les cinq variétés les plus appréciées des dégustateurs semi-entraînés: Sapho F1, Rose de Berne, Baselbieter Röteli, Climberley (référence moderne pour la saveur) et Pomodoro di Catenna. Ces variétés obtiennent des indices de réfraction (°Brix) élevés et des teneurs en acide citrique supérieures à 3,5 g/l. Les dix autres variétés, dont différentes Coeur de Boeuf, ont été moins bien notées que la variété de référence Climberley. Dans les antioxydants, les teneurs en vitamine C et en caroténoïdes (lycopène et ß-carotène) ne permettent pas de distinguer les variétés anciennes des modernes. C’est la couleur d’une tomate qui détermine principalement les teneurs en caroténoïdes.

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Adresse : Université de Genève, Département de physique appliquée

L’efficacité d’apports foliaires d’urée sur des vignes enherbées soumises à une importante concurrence pour l’azote a été étudiée sur les domaines expérimentaux d’Agroscope Changins-Wädenswil à Pully et à Changins (VD). L’azote (50 kg N/ha) appliqué de juin à août sur les feuilles a été mieux valorisé par la plante que la même quantité apportée dans le sol au printemps. Une quantité réduite d’azote (20 kg N/ha) pulvérisée tardivement (autour de la véraison) sur les feuilles a entraîné la même hausse des taux d’azote dans les moûts (indice de formol ou acides aminés) que 50 kg N/ha apportés au sol au printemps. La vigueur et le potentiel de production de la vigne n’ont été que peu influencés par les différentes modalités d’apport d’azote. Dans les vins, les corrections azotées par apport d’urée foliaire ont permis d’atténuer les caractères négatifs liés au stress hydro-azoté.

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E-Mail: jean-laurent.spring@agroscope.admin.ch

Adresse : Union fruitière lémanique

Un essai de limitation de rendement par suppression de grappes après la nouaison a été effectué sur les cépages Arvine et Cornalin à Leytron (VS). Trois niveaux de rendement ont été visés: 1,0 à 1,2 kg/m2, 0,7 à 0,8 kg/m2 et 0,3 à 0,4 kg/m2. Il n’a pas toujours été possible d’atteindre les rendements visés en raison des attaques de pourriture. La diminution du rendement a eu un effet nettement plus marqué sur le Cornalin que sur l’Arvine, tant sur le plan analytique qu’organoleptique. Chez le Cornalin, la réduction du rendement au-dessous de 0,8 kg/m2 a encore induit une augmentation du taux de sucres du moût. L’acidité des moûts et des vins a généralement diminué avec la réduction du rendement.

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E-Mail: dominique.maigre@bluewin.ch

Adresse : Université de Genève, Département de physique appliquée

La pimprenelle voyageuse (Pimpinella peregrina) est une plante médicinale d’origine méditerranéenne, cultivée pour les diverses propriétés thérapeutiques de ses racines. Les conditions climatiques et environnementales du Tessin ne permettent pas de pratiquer le semis direct en pleine terre avec des résultats satisfaisants: les cultures sont hétérogènes, les densités de plantes irrégulières et les rendements insuffisants.
Entre 1999 et 2001, une technique de repiquage de plantons préparés en serre dans des plaques de polyester «Speedy» a été développée. Elle garantit une densité de plantation homogène et un rendement en racines de plus de 30 kg/a de matière
sèche. Les trous cylindriques des plaques de polyester de type Ecopot® sont pourvus de cannelures qui permettent d’obtenir des racines pivotantes et peu fasciculées, plus faciles à récolter. La plantation en plein champ est possible à partir du 15 avril à basse altitude et de fin avril pour les zones de montagne. Une densité de 25 plantes/m2 semble offrir un bon compromis entre le rendement, le temps de nettoyage des racines et le coût des plantons.

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E-Mail: mauro.jermini@agroscope.admin.ch

Adresse : Office fédéral de l'agriculture

La production de fraises sur substrat avec des variétés remontantes est en expansion en Suisse. Cinq nouvelles variétés de fraisiers remontants (Charlotte, Diamante, Elsegarde, Elsinore et Flamenco) ont été comparées à Mara des Bois en culture sur substrat en 2003 et 2004, au Centre des Fougères d’Agroscope RAC Changins, à Conthey. La densité de plantation optimale de ces variétés a également été analysée.
Pour toutes les variétés testées, la meilleure densité de plantation a été d’un plant par pot avec le système tubulaire, soit six plantes par mètre linéaire. Cette densité permet d’obtenir le même rendement qu’avec deux plants par pot tout en réduisant les coûts de mise en place, de récolte et d’entretien de la culture. La variété Elsinore a donné les meilleurs rendements de 1er choix avec presque 1 kg/plant, des fruits de bon calibre mais d’une qualité gustative moyenne à bonne. Charlotte et Elsegarde ont produit des fruits d’une qualité bonne à très bonne, d’un calibre similaire à ceux d’Elsinore, mais leurs rendements étaient inférieurs d’environ 15%. Mara des Bois a fourni des rendements et des calibres de fruits nettement plus faibles, inférieurs d’environ 40%. Par contre, la teneur en sucres de ses fruits était légèrement plus élevée que celle d’Elsegarde et de Charlotte. Flamenco et Diamante ont obtenu un faible rendement, similaire à celui de Mara des Bois. Les plus gros fruits ont été produits par Diamante en 2003.
En résumé, Elsinore offre d’importants rendements, Mara des Bois de très bons fruits, tandis que Charlotte et Elsegarde ont un excellent compromis entre qualité et rendement.

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E-Mail: christoph.carlen@agroscope.admin.ch

Adresse : Université de Genève, Département de physique appliquée

Le projet Support Obst-Arbo (SOA) émane des centrales de vulgarisation agricole AGRIDEA Lindau et Lausanne, d’Agroscope Changins-Wädenswil (ACW) en coordination avec Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) et de la Fruit-union suisse (FUS) et son but est de développer une arboriculture rentable en Suisse. Cette collaboration exemplaire et pragmatique entre la recherche, la vulgarisation et la pratique dégage un grand potentiel de synergies. L’objectif du SOA d’«encourager une arboriculture suisse rentable» se traduit concrètement en offrant aux agriculteurs diverses analyses de données sur les techniques de production et l’économie d’entreprise et en proposant des bases de vulgarisation. Le projet prend appui sur un réseau d’exploitations arboricoles qui tiennent un journal de l’intégralité de leurs coûts et recensent ces données fondamentales au moyen du logiciel ASA-jAgrar.

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Adresse : Université de Genève, Département de physique appliquée