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Un essai de conduite et de taille a été mis en place en 1991 avec les cépages Pinot noir, Gamay et Chasselas au domaine expérimental d’Agroscope RAC Changins à Pully (VD). Pour les deux cépages rouges, la taille en Guyot (simple ou double) a été comparée au cordon alterné (alternance de coursons longs et courts) et à la lyre ouverte. Dans l’essai sur Chasselas, des tailles en Guyot simple et double à différentes distances interceps ont été confrontées au cordon normal et au cordon alterné. Les contrôles ont porté sur des paramètres agronomiques, analytiques et organoleptiques. Des vinifications comparatives ont été effectuées avec les cépages rouges de 1997 à 2000. Les rendements ont été limités pour l’ensemble des variantes à une grappe par bois. De ce fait, les productions ont été très proches pour l’ensemble des systèmes de conduite et de taille. La taille courte en cordon a entraîné une réduction de la fertilité des bourgeons, ce qui, même avec un poids des baies un peu plus élevé, a exigé moins de travail de dégrappage pour parvenir au rendement recherché. A rendement équivalent, le système de conduite et le type de taille n’ont pas significativement influencé la qualité des raisins et des vins. La taille en cordon et la conduite en lyre n’ont pas exercé d’effets marqués sur la vigueur (poids individuel du sarment), qui a été comparable à celle de la taille en Guyot double. Le Guyot simple s’est montré un peu plus vigoureux que le Guyot double avec les cépages Pinot noir et Chasselas. La taille en cordon alterné a permis de réduire l’allongement des bras des cordons. L’écartement des ceps sur le rang n’a pas influencé notablement le comportement de la plante.

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E-Mail: francois.murisier@acw.admin.ch

Adresse : Agroscope, 1009 Pully

Trois parcelles de Pinot noir greffé sur dix porte-greffe différents (5BB, 5C, Fercal, 41B, 161-49C, 420A, 110R, 1103P, SO4 et Börner) ont été installées sur des sols très calcaires du Valais central (> 60% de calcaire total) et observées de 1997 à 2005. En conditions très chlorosantes, seul le portegreffe Fercal a résisté de manière satisfaisante à la chlorose ferrique. Dans les trois parcelles, le porte-greffe Börner s’est révélé trop sensible à la chlorose. En sols bien drainés moyennement à peu chlorosants, tous les porte-greffe testés peuvent être envisagés, à l’exception de Börner. Les porte-greffe 41B, 420A et 161-49C ont présenté un développement initial un peu plus lent et ont contribué à réduire la vigueur. Sur la vigne adulte, le porte-greffe n’a que peu influencé la production et la teneur en sucre des moûts, mais a eu un effet plus marqué sur la teneur en azote selon son niveau de vigueur. L’indice chlorophyllien du feuillage (N-Tester) a été bien corrélé avec la notation visuelle de l’intensité de la chlorose ferrique.

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E-Mail: jean-laurent.spring@agroscope.admin.ch

Adresse : Agroscope, 1009 Pully

La stabilité tartrique du vin peut être obtenue par un échange sélectif sur zéolithes d’ions potassium contre des protons. La charge en cations métalliques autres que les ions potassium reste inchangée par le traitement, ce qui permet de minimiser l’acidification du vin par rapport à la diminution de la concentration en potassium obtenue. Le débit de vin traité sur zéolithe est inférieur à celui obtenu avec des résines en polystyrène. Le traitement sur zéolithe évite une décationisation complète d’une partie du vin, ce qui évite des variations de pH extrêmes. Contrairement à l’échange de cations sur résines polymères, la fin du cycle d’épuisement n’est pas marquée par un relargage du potassium. Un traitement en circuit fermé peut donc être envisagé sans risque d’enrichir le vin en potassium en fin de cycle. Les zéolithes appropriées aux traitements des vins sont pauvres en aluminium. Proches de la bentonite et du kieselgur par leur composition, les zéolithes ne présentent pas de nocivité sur le plan alimentaire et sont tout à fait neutres de goût.

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Adresse : Agroscope, 1964 Conthey

Trois groupes de six pommiers Golden Delicious âgés de treize ans et conduits respectivement en axe vertical, Drilling et Ycare ont été digitalisés en 2004 et 2005 au Centre des Fougères à Conthey. Le principe de mesure développé par l’INRA (Centre de Clermont-Ferrand, France) permet d’obtenir une reproduction tridimensionnelle exacte des arbres. Pour l’analyse de la lumière, le STAR (Silhouette to Total Area Ratio) de chaque pousse, obtenu par simulation, permet de caractériser précisément la distribution de la lumière dans l’arbre.
Les résultats mettent en évidence l’importance des conditions annuelles dans l’évolution de la surface foliaire, qui ont généré une alternance de production partielle en 2e année. En 2004, la distribution de la lumière est tout à fait comparable pour les trois systèmes. En revanche, en 2005, l’émergence d’un grand nombre de pousses végétatives entraîne une augmentation considérable de la surface foliaire menant à des différences entre procédés. La localisation de ces pousses (généralement à l’extérieur et dans le haut des couronnes) a pour corollaires une mauvaise répartition des fruits et un moindre éclairement des pousses génératives, en moyenne 40% de moins pour les trois systèmes.
L’éclairement des points de fructification potentiels devient insuffisant lorsque l’indice de surface foliaire (LAI) dépasse 3, ce qui est le cas pour les trois systèmes en 2005. La valeur atteinte par le Drilling est particulièrement élevée (LAI = 4,3) et l’ombrage provoque une diminution de 53% de l’éclairement des pousses génératives. L’alternance de floraison marquée, concentrant les pousses génératives à l’intérieur des arbres, n’est pas corrélée avec le système de conduite. Ce dernier contribue toutefois à l’explication de ce résultat.

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