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Le comportement de dix porte-greffe de l’abricotier (variété Luizet, clone Ctifl) a été observé durant douze années en Valais central. Il s’agit des types prunier suivants: Myrobolan (témoin), GF 43, Torinel, Julior, Pixy, GF 655-2, W 61, Jaspi; du pêcher Rubira et de l’hybride prunier pêcher Citation. En tant que porte-greffe de faible vigueur, Citation donne des résultats d’ensemble satisfaisants, avec une absence de dépérissement, un bon calibre des fruits, une productivité élevée et une maturité avancée et plus groupée que le témoin Myrobolan. Doté d’une vigueur légèrement supérieure, Torinel possède des qualités similaires. Myrobolan est le plus vigoureux des porte-greffe testés. Mis à part le calibre de ses fruits légèrement réduit et leur maturité plus étalée, son comportement d’ensemble est jugé acceptable.
En raison de sa vigueur très élevée, Julior pourrait donner satisfaction dans des terrains peu fertiles. Son affinité avec la variété Luizet est très bonne et le calibre de ses fruits proche des meilleurs types expérimentés.

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E-Mail: philippe.monney@agroscope.admin.ch

Adresse : Agroscope, 1260 Changins/Nyon

Sur une parcelle contaminée par Phytophthora fragariae var. rubi, le champignon responsable du dépérissement des racines du framboisier, l’effet préventif d’une plantation sur butte de terre ou de compost a été testé, avec ou sans couverture de plastique, de 2000 à 2004. Par rapport à la plantation traditionnelle, la plantation sur butte a permis d’augmenter significativement le nombre de cannes fruitières et le rendement cumulé. L’apport de compost et la couverture de plastique ont également eu un effet significatif sur ces paramètres. Néanmoins, les deux effets n’ont pas été suffisants pour maintenir le nombre optimal de dix cannes fruitières par mètre linéaire jusqu’à la récolte, car la mortalité des cannes s’est poursuivie après la taille de printemps dans tous les procédés. Ce dépérissement chronique s’explique notamment par la croissance des racines qui ont atteint la terre contaminée sous la butte.

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E-Mail: andre.ançay@agroscope.admin.ch

Adresse : Agora

De 1997 à 2003, un essai de modes de conduite et de taille a été réalisé sur le cépage Merlot au domaine expérimental d’Agroscope RAC Changins à Gudo (TI). Quatre variantes ont été comparées: le cordon permanent, le Guyot simple à une branche à fruit, le Guyot double à deux branches à fruit et le Guyot double arqué avec palissage partiel des rameaux. La distance entre les ceps était de 95 cm pour les deux premières variantes et de 135 cm pour les deux tailles en Guyot double. Les contrôles ont été faits au niveau agronomique, analytique et organoleptique. Des vinifications comparatives ont été effectuées pour les quatre dernières années d’essai. Le cordon a amélioré le taux de débourrement et favorisé une croissance régulière des rameaux. Il a sensiblement renforcé la vigueur, ce qui s’est exprimé par le poids des rognages et des bois de taille. En revanche, le cordon a réduit la fertilité des bourgeons et ainsi le niveau de rendement. Cette réduction de production n’a pas permis d’améliorer la teneur en sucre des moûts et la qualité des vins, certainement à cause du supplément de vigueur induit. Les distances interceps n’ont pas exercé d’effet marqué. Le système de conduite Guyot double arqué avec ouverture de la végétation du côté aval de la banquette a eu tendance à améliorer le rendement et la qualité des vins au niveau des tanins et de l’impression générale.

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E-Mail: francois.murisier@acw.admin.ch

Adresse : Agroscope, 1009 Pully

Un essai de comportement de clones d’Aligoté a été mis en place sur le domaine expérimental d’Agroscope RAC Changins à Nyon (VD). Quatre clones du Catalogue français (263, 264, 651 et 920) ont été testés. L’étude a montré que les clones 651 et 920 ont un potentiel de rendement légèrement supérieur aux clones 263 et 264. Dans nos conditions expérimentales avec régulation du rendement, aucune différence importante n’a pu être mise en évidence dans les vins, tant sur le plan analytique qu’organoleptique.

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E-Mail: dominique.maigre@bluewin.ch

Adresse : Agora

Un essai de comportement de clones de Syrah a été mis en place sur le domaine expérimental d’Agroscope RAC Changins à Leytron (VS). Six clones du Catalogue français (100, 174, 300, 383, 470 et 525) ont été testés. Ces clones ont été comparés à une sélection de la RAC. Le clone 470 et la sélection RAC ont obtenu les potentiels de rendement les moins élevés (légère coulure, poids des grappes plus faible). Pour un rendement voisin de 1 kg/m2, les valeurs analytiques des moûts ont été, dans l’ensemble, très proches. Quelques différences un peu plus marquées ont cependant été observées dans le taux de sucres. La compacité des grappes a influencé la sensibilité à la pourriture. L’analyse des vins n’a pas permis de mettre en évidence d’importants écarts entre les clones. A la dégustation, quelques différences sont apparues pour la qualité des tanins mais celles-ci se sont amenuisées avec le vieillissement des vins.

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E-Mail: e.mehinagic@groupe-esa.com

Adresse : Agora

L’article présente une synthèse des connaissances actuelles concernant la biologie et la nuisibilité d’Aculops lycopersici sur la tomate, ainsi que les résultats d’expérimentations de lutte biologique contre ce ravageur au moyen de trois acariens prédateurs disponibles dans le commerce: Neoseiulus cucumeris, N. californicus et Amblyseius andersoni. Des tests réalisés à 25 °C en laboratoire sur des tronçons de tiges de tomate ont montré l’intérêt d’A. andersoni, qui prélève 15 proies/jour et dont la fécondité est de 2,18 oeufs/jour en moyenne. A contrario, N. californicus et N. cucumeris se révèlent mal adaptés à la tomate, consommant moins d’Aculops, et surtout adoptant un comportement de fuite très marqué, lié aux trichomes glanduleux des tiges. De ce fait, un test de fécondité n’a pas été possible avec ces deux espèces. Par ailleurs, une expérimentation pratique menée en serre avec un lâcher unique de 100 individus d’A. andersoni par plant confirme le potentiel d’une introduction préventive de ce prédateur contre l’acariose bronzée. Les perspectives d’emploi de cet auxiliaire polyphage en culture de tomate sont discutées.

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E-Mail: serge.fischer@agroscope.admin.ch

Adresse : Agroscope, 1260 Changins/Nyon

La sauge officinale (Salvia officinalis L.) est l’une des principales plantes aromatiques cultivées en Suisse. Afin de pouvoir recommander la variété Regula, sélectionnée par Agroscope RAC Changins, nous l’avons comparée à Extrakta, la variété principalement cultivée en Europe centrale. L’essai a été conduit à Arbaz (VS) et à Bützberg (BE).
Regula s’est distinguée dans les deux sites par une meilleure teneur en huile essentielle de ses feuilles, un excellent taux de feuilles, un rendement en huile essentielle nettement supérieur et un nombre réduit de hampes florales à la première coupe après l’hiver. En revanche, les deux variétés ne se sont pas différenciées sur le plan du rendement en matière sèche, de la composition de l’huile essentielle et de la résistance au gel. La dynamique saisonnière de la teneur des feuilles en huile essentielle et en α et β-thuyone, camphre et 1,8 cinéole a également été similaire pour ces deux variétés.
En conclusion, Regula est une excellente variété, principalement en raison de son potentiel qualitatif, qui peut être recommandée pour la Suisse et l’Europe centrale.

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E-Mail: serge.fischer@agroscope.admin.ch

Adresse : Agroscope, 1260 Changins/Nyon

L’Ecole d’ingénieurs de Changins, le Centre fruitier de Perroy et la Station cantonale vaudoise d’arboriculture ont mis en place depuis plusieurs années un réseau de parcelles dans une partie du bassin lémanique. Depuis 2000, des cueillettes échelonnées sur trois variétés (Golden, Gala et Braeburn) sont analysées en fonction de plusieurs critères complémentaires: mesures physico-chimiques et appréciations visuelles et gustatives selon un panel sensoriel et des tests de consommateurs. Le recoupement de ces différents aspects permet de déterminer la date optimale de récolte. Les résultats de la campagne 2004, présentés ici avant l’élaboration du rapport final couvrant l’ensemble du projet depuis 2000, montrent une préférence pour les cueillettes les plus tardives, caractérisées par une bonne maturité des fruits, soit un taux de sucre élevé, un gros calibre et un épiderme bien coloré.

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